Témoignage d'une victime d'un pervers narcissique

Publié le 11 janvier 2023 à 18:02

 Témoignage de Valérie qui a subi un pervers narcissique et qui désire vous faire part de son combat de ses douleurs, de sa chute et de sa reconstruction.


Pour ceux qui ont perdu leur identité, leur vie pour un partenaire narcissique
Avez-vous pensé aimer tellement fort quelqu’un ?

C’est exactement ce que j’ai vécu avec un partenaire narcissique.
Le jour où j'ai réussi mettre un terme à la relation, je n’étais plus comme avant. j'étais comme morte de l'intérieur, vide, éteinte. Pour moi, il ne pourrait jamais plus y avoir d'après dans ma vie.

J'étais comme noyer dans une vague de tristesse, de solitude. J'étais en dépression. Je n'avais plus d'envie. J'avais perdu le contrôle sur moi, sur ma vie. Je faisais que pleurer.
La guérison fut longue. J'étais envahi par le chagrin par une douleur indescriptible. J'ai même pensée que je ne m'en sortirai jamais. Je pensais ne pas être assez forte émotionnellement pour survivre à cette lourde épreuve tellement j'étais détruite intérieurement, et qu'il me serait quasiment impossible d'aimer à nouveau. 
Puis petit à petit, j'ai eu comme une petite voix au fond de moi. Et cette petite voix que j'ai enfin accepté d'écouter m'a dit.

Rappelle-toi de qui tu étais avant de le connaître. Il me semble bien que tu étais une personne heureuse qui aimait vivre sa vie. Tu étais toujours souriante, tu étais positive face à tes difficultés de la vie. En fait ta vie malgré des passages compliqués était sympa, tu étais bien avec tes amis (es), ta famille, ton travail. Sa roulée pas trop mal.
Puis il y a eu cette rencontre, ou subitement tout, c'est arrêter lorsque cet homme est rentré dans ma vie. J'ai cru à ses mots, à sa bienveillance. C'était enfin l'homme dont je rêve, mon prince charmant, celui qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie. Enfin, l'amour me souriait, et j'étais heureuse, follement amoureuse.
Puis ma vie a sombré dans l’anxiété et dans la dépression. Je suis devenu l'ombre de moi-même. Je n'avais plus envie de me lever, je vivais dans la peur. La peur de lui.
Je réalisais bien qu'il se passait quelque chose. Mais en même temps, j'étais incapable de réagir. Je vivais dans le doute de mes pensées. Il avait toujours le mot l'attitude pour me faire culpabiliser et me couper du monde extérieur. J'avais compris que quelque chose ne fonctionnait pas en lui. Mais cette culpabilité. Je lui faisais tellement confiance. Admettre la vérité était une torture pour moi. Je l'aimais, c'était lui l'homme de ma vie. C'était mon prince. 

J'acceptais sa torture au quotidien, je me disais qu'il allait changer, car il m'aimait, j'en étais sure persuadé.
J’avais honte de me laisser utiliser et abuser. Je ne me confiais à personne de peur d'être jugé, de ne pas être comprise. Je subissais en silence. Je disais que tout aille bien dans ma vie que j'étais heureuse. Je cachais aux autres mes douleurs, mes peurs, mes blessures.
 Puis j'ai commencé à chercher à comprendre ce que je vivais. Tout correspondait au pervers narcissique.
De savoir qu’il était narcissique et qu’il ne pouvait pas changer, je le comprenais au fond de moi, mais c’en était une autre de l'accepter, d'y croire, car je continuais à l'autoriser à me faire du mal. J’ai vécu des nuits blanches, des journées sombres pendant des semaines.
Je lui faisais confiance sans l’ombre d’un doute. Parfois, tous les voyants étaient au vert et pour moi, c'était une bonne personne. Il était tellement différent à l'extérieur. Il était sympa, enthousiaste, rigolo, comme je l'aimais. Il était même attentionné avec moi, prévoyant. En fait, c'était juste une vitrine pour convaincre les autres qu'il était une belle personne, et que moi, j'avais des problèmes, qu'il subissait. 

Je me sentais en sécurité.
Au début de notre histoire, il s'impliquait beaucoup dans la relation. Il était au petit soin. Très présent, attentionné même. Je me suis sentie rapidement, bien confortable avec lui. J'ai baissé la garde, et je me suis laissé aller. Enfin un homme capable de s'investir, enfin un homme de confiance. 
Je ne savais pas que petit à petit, il me piégeait pour obtenir de moi ce que lui avait décidé. Laisse tomber ma garde. Puis ce narcissique à commencé à changer, à être culpabilisant, des reproches. Il a commencé à me rabaisser, à me diminuer. Il était violent dans ses discours dans ses gestes. J'ai commencé à devenir soumise par la peur. Peur de le perdre, peu de ses attitudes.
Je l’aimais.
Il avait conquis mon cœur, je l'aimais, du moins, c'est ce que je croyais.
La note a été salée. Au moment de notre rencontre, e au fils du temps, il avait des comportements vis à vis des autres pas sympas du tout. Beaucoup de critiques. Il était très séducteur avec les femmes. Il avait en fait un comportement négatif. Et moi, j'étais persuadé qu'il était parfait, et que j'étais la folle amoureuse. Mais c’était une erreur, car c'est quoi l'amour en fait ?
Pour moi, il allait redevenir comme avant, ce n'était pas possible. C'est sur il allait changer. Jusqu'au moment où il a bien fallu que je me rende à l'évidence, qu'on ne peut pas demander à un narcissique de vous aimer. Ce mot cette émotion est bannie de sa vie.

J'ai réussi à renaître de cette épreuve.
J’ai accepté les pires situations pour quelqu’un qui ne m’aimait pas et qui ne m'aimera jamais.
Tous mes efforts étaient vains, et bien au contraire, j'ai empiré ma propre situation. Si vous vivez une situation similaire, croyez-moi, fuyez, partez en courant, faites vous aider, mais ne rester pas.
Malgré les souffrances vécues, vous vous sentirez beaucoup plus forte. Vous serez capable de regarder devant vous pour une vie meilleure.
Battez-vous pour retrouver et garder votre identité. Faites vous aidez, ne vous cachez pas, n'ayez pas honte de ce que vous vivez. Nous sommes des milliers dans ce style de situations.

Comme moi, vous allez vous reconstruire pour le meilleur.

Aujourd'hui je vie à nouveau en couple, avec un homme cette foi qui prend soin de moi, qui est à mon écoute, et avec je partage ma vie.






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